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Voila, comme il impossible de trouver une vidéo potable de PETRA JEAN PHILLIPSON, je vous livre brut de décoffrage le morceau "Cradle of your smile" (il n'est pas en entier et encodé à 96 kbps) qui m'a littéralement hypnotiser...
Savoir SAUL WILLIAMS et TRENT REZNOR (le leader de NINE INCH NAILS à participé et produit "The Inevitable Rise and Liberation of NiggyTardust!") réunis sur un même disque, je m'attendais à une pierre semi-précieuse brute de décoffrage... Mais celle ci est un peu trop polie à mon goût... Personnellement j'aime quand SAUL WILLIAMS est dans une instrumentation brute sans concessions, comme peut l'être son flow. Peut être qu'en prenant de la bouteille, il ne trouve plus la nécessité d'être aussi brutal dans sa musique que dans ses mots. Malheureusement, je trouve l'ensemble un poil trop "lissé". Le côté indus amené par REZNOR (On sens la patte de NIN tout au long de l'album, surtout sur des morceaux comme "Break", ou l'excellent "Raised To Be Lowered") est un trop "propre"... On peut le sentir dès la reprise de "Sunday bloody sunday" (le quatrième morceau). Une sorte de Pop-indus, pas désagréable mais manquant de piquant. Voilà peut être le vrai reproche que je pourrais faire à cet album. Pour moi, il manque de piquant... Voila pourquoi je le considère comme son disque le plus facile d'accès. Ce n'est en aucun cas un mauvais album, bien au contraire mais ce n'est pas le meilleur, SAUL WILLIAMS nous ayant déjà proposé des expériences plus étonnantes musicalement, dans ses deux premiers albums. En cela SAUL WILLIAMS, s'est un peu émoussé. Son célèbre flow revendicatif s'est diversifié et sait même ce faire étonnamment plus clair et plus chanté ("Sunday Bloody Sunday"). On croit même par moment entendre la voix de LENNY KRAVITZ sur certains refrains ("Skin Of A Drum") ou bien celle de SEAL ("No One Ever Does") ou même voir des deux dans "WTF!", qui débute façon SEAL puis façon LENNY KRAVITZ pour terminer sur des ambiances vocales à la....TERENCE TRENT D'ARBY! Ok j'exagère sûrement mais je trouve vraiment que les changements vocaux qu'il adopte sur ce disque sont vraiment quelque chose de nouveau et de surprenant..
Voici donc un bon album comme SAUL WILLIAMS, sait bien les faire (les trois premiers morceaux sont d'excellents titres, en particulier "Convict Colony" mais il y a aussi "DNA", "Scared Money" et "Skin Of A Drum" et "Raised To Be Lowered") , avec assez de potentialité pour attirer un nouvel auditoire et un plus large public. Mais il manque selon moi de panache.
Continuons notre exploration de la compilation de l'OREILLE EN FEU!
Après avoir vu HANNAH DK, sautons quelques morceaux et passons au titre #76.
Voici le musicien ZÔL et le morceau "La vengeance de Boorbie", tiré de son album "Zôly Ordinaire".
Il s'agit de son premier album, qui a été produit par le Sayag Jazz Machine et la Mixerie.
Comment vous décrire ce disque...?
La musique de ZOL, c'est un peu comme si on mangeait des champignons hallucinogènes ou plutôt, ça serait eux qui nous mangeraient...
C'est un monde halluciné ou Chantal Goya se ferait pousuivre par des carottes géantes bourrées aux OGM ("La vengeance de Boorbie"), où des nains sous hélium tourneraient autour de nous, alors que ne serions attaché par un pied au plafond ("Marmousetime", "7/8 super party hit déchéance").
Vous l'avez donc compris, ZOL nous offre un album original, une expérience totale où des voix pitchées (accélérées) parcourent des beats hallucinés et hachés.
Certains passages se font plus calmes ("Dog (TV movie)", "Gorets City"), mais restent imprégnés de cet univers hyper vitaminé.
Voici un album et un univers à appréhender, dans lequel il faut plonger sans réserve pour pouvoir vraiment l'apprécier.
Une expérience forte et dépaysante, mais qui vaut le détour!
A déconseiller aux paranoïaques!
Vous pouvez écouter l'intégralité de l'album "Zôly ordinaire", sur le site Officiel de ZOL.
Voici quatres chanteuses, qui commencent à faire pas mal de bruits sur le net et en dehors. Peut être les connaissez-vous déjà. Voici un rapide article pour vous les présenter au moyen d'un clip. Bonne découverte à vous!
Pour l'instant, je ne posséde que l'album de St Vincent, mais c'est un délice... Je vais me pencher sur les autres!
Je viens de terminer le film "Ken Park" de Larry Clark. Et j'ai découvert que celui-ci avait utilisé un morceau ("Who are parents") des SHAGGS durant le générique de fin. Vous ne connaissez pas THE SHAGGS? Grâce à "L'Oreille en Feu!", l'erreur va être réparé! Depuis le temps que je voulais vous en parler...
THE SHAGGS est composé de trois soeurs ayant pour nom Wiggins. "Philosophy Of The World" est sorti en 1969, et demeure leur unique album (heureusement diront certains...). Ce groupe est considéré comme «le meilleur plus mauvais groupe de rock du monde». Jeu des instruments hasardeux, chant qui n'arrive pas à atteindre la justesse, voila un peu la marque de fabrique du groupe (mais tout ceci n'est pas volontaire, je tiens à le souligner!). Les soeurs Wiggins furent pousser par le père, qui tenait absolument que ses filles soient musiciennes et qu'elles enregistrent un disque. Il paraît même que lors de l'enregistrement, il aurait dit à l'ingénieur du son qui pensait que les filles n'étaient pas encore prêtes: «Il faut battre le fer tant qu’il est chaud»... L'album d'origine a été pressé à 1000 exemplaires. 900 diparurent, on ne sait où... Parmi les 100 restant, un tomba entre les mains de Frank Zappa, et ce fut le déclic! Il considéra " Philosophy Of The World" comme «le troisième meilleur disque du monde». Ironie ou sincérité, ceci redonna un peu d'éclat à ce groupe, qui reste à tout jamais une légende de sincérité et d'art brut.
Pour vous quitter et pour faire un clin d'oeil à cette fête mercantile qui c'est déroulée dans la nuit du 31 octobre 2007, je vous laisse avec le morceau "Halloween Walk".
Ce groupe est le "petit chéri" de Macha Makeïef et Jerôme Deschamps (les Deschiens), c'est d'ailleurs, eux qui les produisent. Je vous présente le morceau "Jimmy" issu de l'album "Gee Whiz But This Is A Lonesome Town", et le splendide clip réalisé par Le Groupusqule.