WE INSIST et la chronique de l'album "Oh! Things are so corruptible".

Si TOOL, QUEEN OF THE STONE AGE, PRIMUS, MR BUNGLE, JOHN ZORN et FRANCK ZAPPA, s'étaient retrouvés sur un bateau, celui ci aurait pu s'appeler WE INSIST!

Parmi mes découvertes 2007, WE INSIST figurent déjà sur ma liste des coups de coeur!
Leur album "Oh! Things are so corruptible" est une claque!
Leur musique mêle des tonnes de bonnes influences qu'ils fusionnent pour mieux se l'accaparer!
Au moment où l'on croit savoir à quoi on a à faire, le morceau suivant vient nous cueillir et nous déstabiliser.
En fait la musique de WE INSIST, est comparable à un match de boxe, mais il n'y a jamais vraiment de vainqueur...
Les morceaux s'enchainent, on ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe la première fois, mais on prend son pied!
Une puissance rock, qui fleurtent parfois avec le métal en ajoutant des touches de free jazz par l'utilisation de sax.
Des intros évoquant TOOL ou même SMASHING PUMPKINS peuvent très vite rencontrer l'âme de ZAPPA ou les délires de PRIMUS plus loin dans le morceau ("Imperial catechism").
On peut aussi assister à un très beau match/fusion entre PRIMUS et JOHN ZORN, sur le très blues/garage, "Half Awake".
Parfois l'atmosphère se resserre et se fait plus tendue (le sublime "The great Disorder", où on se demande durant tout le morceau si la tension va enfin exploser ou non, et le splendide morceau final "Early recollections" qui marrie GHINZU, NIN et TOOL, pour s'achever sur un superbe duel de sax qui s'emballent.
De superbes compos donc, porté par une voix polimorphe non moins charismatique qui peut à la foix évoquer MAYNARD JAMES KEENAN sur le très Toolien morceau d'ouverture "An Architect", PATTON sur "Imperial Catechism", BRIAN MOLKO sur "The great Disorder".
Un voix magnifique qui tour à tour se fait caressante, puissante, revendicative, inquiétante, explosive...

Vous l'aurez sûrement compris, cet album est pour moi une bombe, qu'il faut mettre entre toutes les mains, histoire de dynamiter nos vies!
Si si j'insiste...

D'autres chroniques de "Oh! Things are so corruptible":

Sur SANTAGORE.

Sur XSILENCE.NET.

Sur KRINEIN MAGAZINE.

Sur SCAR{E} CULTURE.

Sur THE FRENCH TOUCH.

Sur EKLEKTIK.

Sur XTRAKS.


Le splendide "Early recollections":


"Half Awake" en live:



LIENS:

Le site Officiel de WE INSIST.

L'adresse Myspace de WE INSIST.


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HKU et son très bel album downtempo / trip hop "Soukha".

Voici un album que j'ai découvert par l'intermédiaire du site TRIP HOP.NET.
J'ai d'abord été attiré par la pochette, à la fois poétique et énigmatique ( elle a été réalisé par CLOTHIDE DUPONT).
Plus j'ai plongé dans la musique. Oui le terme est juste. Plongé... Littéralement. Ou peut être est-ce la musique qui m'a recouvert? Toujours est-il que j'ai succombé aux charmes de HKU (prononcé HAÏKU) et de son magnifique album "Soukha".
Un disque, qui en 7 morceaux, mêle downtempo, trip hop, abstract hip hop, saupoudré de couleurs jazz et classique.
Un album qui à l'image de sa pochette, nous plonge dans un univers mystérieux.
Une oeuvre cinématographique, où chaque morceau nous apparaît comme une sorte de court métrage (chaque titre possède son histoire, ses mots, inscrit dans le livret accompagnant l'album).
HKU s'insinue dans notre tête pour projeter des images sur notre cerveau. Il est en quelque sorte le projectionniste de notre inconscient...
Cette musique se déroule davant nos yeux et nos oreilles, à la manière d'un film. Les éléments apparaissent au fur et à mesure.
Le synopsis de chaque titre est planté, mais chacun peut percevoir cette musique d'une différente façon...
HKU nous projette les images et nous les ordonnons dans notre tête pour en faire une histoire.
Des images en noir et blanc, avec un magnifique grain pour ma part.
"L'histoire d'un homme" me dessine les images d'un homme qui regarde au travers la vitre d'un taxi new-yorkais, les bâtiments qui défilent sous son nez. Contre plongé, pluie, gros plan...

"Intense" nous accueille et fais débuter le film avec sa splendide contrebasse chaude et ses violons cristallins. Très vite la voix de BREL et sa célébre phrase "Ce qui compte dans une vie, ce n'est pas la durée d'une vie, c'est l'intensité d'une vie", les rejoint... Nous avons plongés...
"J'aurais voulu" nous berce ensuite par son mélancolique downtempo et son texte magnifique.
C'est au tour du fantôme de SERGE GAINSBOURG d'apparaître sur le beat urbain de "L'histoire d'un homme" avec son changement de rythme en plein milieu du morceau, qui nous laisse croire qu'il s'agit en fait de deux morceaux...
Viens ensuite trois pièces musicales à l'orchestration délicates et riches ("Write the story", "La fourmi" et "En quete de sens: Soukha") qui ne sont pas sans rappeler AMON TOBIN ou CINEMATIC ORCHESTRA.
"Esperando la proxima vez" clôt ce disque avec un superbe morceau imprégné d'un piano et d'une contrebasse mélancoliques.

Si vous plongez dans cet univers, "Soukha" vous rendra facilement "addictif"...
Le cd n'arrête pas de tourner depuis que je l'ai.
Cela à peu de choses et à beaucoup à la fois.
Une contrebasse chaleureuse, de magnifiques cordes, des beats urbains par moments, des voix habités, une orchestration lumineuse...

Un album à faire tourner et qui peut très bien être rangé dans sa discothéque personnelle, aux côtés de CINEMATIC ORCHESTRA, de "Dial M For Monkey" de BONOBO ou de "Supermodified" d' AMON TOBIN...


Pour écouter deux extraits de l'album "Soukha":

Pour ecouter en entier "Soukha" de HKU.


LIENS:

Le site Officiel de HKU.

L'adresse Myspace de HKU.

Pour ecouter en entier "Soukha" de HKU.

Pour acheter en MP3, l'album "Soukha" de HKU .

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IDEM et leur album: "aérobiose (épilogue)".

IDEM est un trio angevin aujourd'hui émigré à Nantes, composé de Welcom, Baz et Mash.

"Aérobiose Épilogue" se présente sous la forme d'un "Best-of" du tryptique "Aérobiose" (2 titres de "Waterglasscolor" / 7 titres de "Aérobiose"/ 3 titres de "Out Immer") débuté en 2004 par IDEM.
On navigue içi dans un univers mélangant electro, dub et rock noïse.
On ne peux s'empêcher de faire des comparaison avec des groupes comme EZ3KIEL ("Dub'Oith"), ZENZILE ("Utter Love (Sti)" avec un spoken word à la JAMIKA), mais aussi GUNS OF BRIXTON et SOFA SURFERS.
Mais la musique d'IDEM n'est pas qu'une pâle copie de la scéne française de dub.
Car IDEM possède sa propre identité, sa propre touche.
L'univers de "Aérobiose Épilogue" est assez froid et bouillonnant, une aire post-industrielle, sombre, saturée et moite, qui évoque par moment des salles cliniques, presque d'asile d'aliénés tant la musique est travaillée ("Scan Is Completed").
On a l'impression que cette musique a été faite dans une fonderie tant les bruits métallique et l'impression de métal en fusion transpirent sur toute la durée du disque.
Ce côté métallique et obscur peut freiner certaines personnes mais vaut vraiment le coup, car plus on creuse la musique d'IDEM, plus on en devient dépendant...

Ce best-of montre à quel point cette trilogie est cohérente. Les morceaux s'emboîtent pour former un tout uni, tout en gardant leur caractère propre.
"Aérobiose Épilogue" est un peu l'écrin, qui porte en son sein, les perles que sont "Waterglasscolor", "Out Immer" et " Aérobiose" et qui ne donne qu'une seule envie, celle de se jeter sur la trilogie "Aérobiose", si cela n'est pas déjà fait...

A noter, que ce disque contient une partie vidéo, avec 2 titres live, une présentation de l'Aérobiose Featurings sous forme de clip, et un interview-live report lors de leur passage au Festival Tour de scènes à Angers.
Ce disque n'a été distribué que dans le cadre de la promotion.
On ne peut donc pas le trouver en magasin....Sorry!

PS: merci infiniment à IDEM pour m'avoir contacté et encore désolé pour le retard..

Interview et extrait du concert d'IDEM au festival Tour de Scenes [ ANGERS- mai 2004)

IDEM tour de scene
envoyé par Groupe_idem

Clip vidéo réalisé par AWAX sur le morceau SCAN IS COMPLETED [IDEM]

Scan is Completed [ vidéo-clip ]
envoyé par Groupe_idem

"DOWN THE LINE"
[feat : ISABELLE PITCH ORTOLI]

Down The Line (vidéo-live)
envoyé par Groupe_idem

LIENS:

Le site Officiel d 'IDEM.

L'adresse Myspace d 'IDEM.


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DOMB et la chronique de leur premier album explosif "Pamalalarache"!

La vie vous parait terne en ce moment?
Manque de pêche, d'envie, de motivation...
Et malheureusement plus de vitamines dans le tube, pas une seule goutte de café à l'horizon..
Aie!
J'ai le traitement idéal pour vous!
Le premier album de DOMB intitulé "Pamalalarache" est le remède naturel idéal pour vous!
Prenez une bonne dose d'énergie live. Ajoutez une grande pincée de bonne humeur. Mélangez avec l'électricité tribale de JMPZ et la puissance massive des TAMBOURS DU BRONX. Et terminer avec une bonne cuillère à soupe de folie!
Voila vous avez obtenu "Pamalalarache", le premier opus de DOMB.
D'entré de jeu, on peut lire sur la pochette: "Gros son", on est donc prévenu!
Une énergie sans concession, prés à tout pour embraser les salles et à présent les chaumières, par l'intermédiaire de ce disque.
"Pamalalarache", ne donne qu'une envie, les voir en concert et sauter en l'air!
DOMB invite à la danse à travers cette transe moderne ("Batûkada" qui fait un clin au Batucada, un dérivé de la Samba), en empruntant à la fois au métal mais aussi à la techno hardcore ("Namaste")...
Ici, les paroles ne sont la priorité.
Les mots ne servent qu'à alimenté la transe qui découle de leur musique.
Une rythmique hallucinée, des percus puissants, une basse lourde et appuyé, voilà le cocktail explosif de DOMB.
DOMB nous propulse sur la planéte Domba ("Domb'a, "Domb'a part2", "Tribal brazil") et on les suis avec plaisir!
Des intermédes ("introhub", "Import direct", "aux tours des rues") viennent liés les morceaux entre eux pour créer un tout cohérent.
On trouve même des passages plus calmes, surtout à la fin du disque ("Malassa", "Ahimsa" avec ses sonorités indiennes) qui permettent de reprendre notre souffle avant le sprint final...

Un album à écouter à un volume élevé pour bien décoller!


Découvre cette vidéo : Video Teaser doMb exclusif: Nouvel album+live+Clip



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