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Demain, Vendredi 17 Octobre, le magazine KHIMAIRA fête ses 10 ans d'existence! Une soirée féerique aura donc lieu demain soir de 22h jusqu'à 5h du mat à la Taverne Médiévale (Paris 11ème). A cette occasion, vous pourrez assistez à un concert du groupe Trip-Hop ANTRABATA (Label Prikosnovénie), dés 22h et ça, gratuitement!
Pour les autres, voici une rapide sélection de concerts qui auront lieu demain sur Paris:
BONE MACHINE, TRIBUTE TO TOM WAITS à la Bellevilloise (20h). Entrée Libre.
Bon fini les reflexions autour de l'écriture et de la musique... Retour aux découvertes musicales! Enfin quoique... En me balladant sur le blog de DRAGIBUS, j'ai fait la découverte de Johannes Kreidler et de son remix de 70 200 samples en 33 seconds. Dépassé ce challenge sonore et le résultat (ce n'est pas ce qui compte içi), Johannes Kreidler a voulu simplement mettre le doigt sur le probléme de la collecte des revenus et le doit d'auteurs par la GEMA Allemande (équivalent de la SACEM en France).
"Comme la Sacem en France, la GEMA allemande exige des auteurs qu'ils enregistrent leurs oeuvres auprès d'elle en mentionnant chacune des oeuvres existante utilisée dans la composition. Prenant le règlement à la lettre, un artiste allemand compte déposer par camion 70.200 formulaires d'oeuvres qu'il a exploitées dans un remix. L'artiste d'avant-garde allemand Johannes Kreidler est un musicien reconnu dans son pays. Il a remporté plusieurs prix nationaux, s'est produit partout dans le monde, et enseigne la théorie musicale et la musique électronique à l'Université de Musique et de Théatre de Rostock. En clair, il n'est pas le premier illuminé du coin. Pourtant Kreidler a composé un remix de 70.200 titres compilés dans un ensemble de 33 secondes, parfaitement inaudible..."
Je trouve l'idée assez intéressante.
"Je ne suis pas fondamentalement opposé à la GEMA mais je préfère d'autres méthodes de collecte des revenus, comme accroître la taxe sur les matériels de stockage ou un forfait pour la culture - ce qui, cependant, demande que le terme "culture" soit pris au sérieux de façon à empêcher l'industrie musicale commerciale de s'accaparer la part du lion".
Johannes Kreidler
"Product placements (music piece)" par JOHANNES KREIDLER:
Le morceau "Product placements (music piece)" est librement téléchargeable sur le site Internet Archive.
Avoir un blog dont le sujet principal est la musique, c'est un truc étrange... Au début, on se lance dans l'aventure, on ne réfléchis pas, on veut juste communiquer, parler de sa passion, la partager... Puis on rencontre d'autres passionnés, d'autres bloggeurs. Petit à petit on prend de l'assurance et l'histoire au sérieux. On tente d'écrire tout les jours, on commence à penser à ses visiteurs, à leur proposer des trucs nouveaux, en tout cas qui pourraient attirer l'attention. On pense à une ligne directrice, on a envie de parler de choses encore plus diverses (surtout lorsque l'on a des gouts très eclectiques). On veut etre lu, mais on veut garder son esprit, sa plume. Sa ligne personnel... pas toujours simple à trouver... Etre dans l'intime ou etre dans une information détailler, dans l'anatomie...
C'est à ce moment précis qu'un doute vient mettre du sable dans le mécanisme (bien) huilé. Comment se positionner? La plupart des bloggers, enfin avant tout des passionnés qui parlent de musique sur le net, touche de prés ou de loin à la musique. Il la pratique ou savent la parler. Ils peuvent en parler avec émotions mais avec la réflexion du connaisseurs. Il y a aussi les spécialistes d'une époque, d'un style ou d'un artiste. Ils carressent dans leur esprit le moindre recoin de connaissance. Imparables, ce sont des spécialistes des termes justes, des encyclopédies vivantes qui permettent aux morts de vivrent encore dans le présent.
Mais voilà, je ne me retrouve pas dans ces familles là... Des fois je me sens paumé. Aimer la musique, la dévorer ou plutôt se faire dévorer par elle, mais ne pas savoir toujours comment l'aborder, comment en parler. Par quel terme, quel mot, comment aborder le navire? Comment donner envie, alors que l'on n'est pas soi-même musicien. Comment éviter de dire des bourdes et donner à manger aux curieux? Surtout lorsque l'on voit avec quel talent certains savent donner envie de lire, ecouter...
En fait avoir un blog et partager sa passion, pour certains c'est un truc casse-gueule... on ne le dit pas assez...
Samedi soir, invité chez des amis, on m'a fait découvrir un splendide duo de jazz. Il s'agit de TUCK & PATTI. Cela fait déjà 30 ans que le groupe existe. Il est composé de Tuck Andress, guitariste et époux de la chanteuse Patti Cathcart. Tuck Andress posséde un jeu techniquement bluffant . Il joue simultanément des accords, des lignes de basse et des parties mélodiques. Accompagnement parfait pour la voix puissante, chaude et séduisante de Patti Cathcart. TUCK & PATTI une formation simple et sobre qui va droit aux émotions...
Pour découvrir leur univers, voici deux reprises de Jimi Hendrix, dont le magnifique "Little Wing"!
"Castles Made Of Sand / Little Wing" par TUCK & PATTI:
"Pitchfork, c'est le nouveau Rolling Stone : ils exercent une espèce de diktat débile sur les indie kids. Tous les mois, ils te pondent un groupe sorti de nulle part pour en faire le next big thing. Sérieux, c'est quoi cette merde-là, Vampire Weekend ? En un mois c'est devenu LE phénomène ! Concerts sold out, des articles partout, mais franchement : ça ressemble à rien !"
On est dimanche. Ici il fait beau à Paris! Et si on se faisait un petit tour à la campagne?
Voici un truc très crétin... On est dimanche et puis ça faisait longtemps!
Qui a dit que Bio et Métal ne pouvait allait ensemble? Le métalleux laisse tomber le cuir et met des bottes de jardin! Le chevelu du terroir est né! Attention ça peut être n'importe qui... Même votre voisin!
